RASSEMBLEMENT DE MONTGOLFIÈRES EN PÉRIGORD DU 28 OCTOBRE AU 1ER NOVEMBRE 2009La météo nationale annonçait une superbe fin de semaine avec un anticyclone résistant. Oui mais en automne qui dit anticyclone résistant dit brumes et brouillards matinaux.
Le jeudi matin, le brouillard est bien présent. Il persiste jusque vers 10h30. Il est trop tard pour réaliser un vol. Une matinée détente à Fontenille avec l’optique du vol de l’après-midi. Déjeuner en petit comité avec Jojo, la joyeuse équipe des Nantais et le seul paramotoriste du rassemblement.
15h : branle-bas de combat. Départ pour notre terrain de décollage à la Roque-Gageac. Là, 5 montgolfières (celles de Boris, facile à reconnaître, elle a un bec de canard, et Jean Luc pilotait l’autre ballon jaune de Périgord Montgolfière, celle de Philippe et bien sûr celle de Martine (de Cirrus) prennent leur envol sous un beau soleil d’automne.
Au décollage, le paramotoriste du groupe nous fait un spectacle de tentatives d’envol digne de Vidéo Gag. Vol paisible d’une heure au-dessus de la Dordogne et de la Roque-Gageac pour un atterrissage en douceur à coté du château de Cénac. On a mis la barre très haut avec Jean Claude pour la récup’: on est arrivé en même temps que le ballon à moins de 10 m !
Retour à Fontenille pour une soirée conviviale avec un coucher pas trop tardif car la météo pour le lendemain matin devrait être correcte.
Vendredi matin, le brouillard est présent mais Boris nous informe que la couche de brume n’est pas très épaisse et qu’elle devrait se dissiper assez rapidement. Départ pour la Roque Gageac où seul trois montgolfières se risquent à partir. Au décollage, notre pilote assistée de Quent aux commandes, est très concentrée car on part sans aucune visibilité et qu’on ne peut se fier qu’à ses appareils de navigation : altimètre pour surveiller sa vitesse de montée, anémomètre pour suivre la vitesse du vent et compas + GPS pour connaître son cap.
Sortis de notre monde ouaté, quel spectacle !
1 heure de vol avec le paysage qui se dévoile peu à peu.
Atterrissage debout à Bezenac. Petit contretemps : Jean Jaune a perdu une chaussure. Claire part faire la récup de la chaussure perdue en faisant le chemin inverse avec une recherche approfondie à chaque arrêt. Évidemment, la chaussure est retrouvée posée proprement sur un poteau sur le terrain de décollage ! (MDR)
Retour à Fontenille pour le déjeuner. De nouveaux participants nous rejoignent puisque l’après midi 10 montgolfières qui se sont jointes à nous, prendront leur envol de la Roque Gageac sous un soleil radieux. Un véritable régal pour les autochtones de la Roque : vol à quelques mètres au-dessus de la Dordogne avec le ballet des gabares puis survol de châteaux périgourdins.
Quand on se pose à Marqueyssac notre ami paramotoriste (oui, oui, il est toujours là) vient taquiner Jean Claude (qui lui n’a pas sa voile) en passant en rase-mottes au-dessus de nous pendant qu’on range le matériel.
Le soir, soirée “clown” avec une animation de notre ami paramotoriste (encore lui ?).
Samedi matin : la météo nous contraint à rester au sol. Après une démonstration de Manu et Marc (des Charentais) de mini montgolfières, nous partons visiter le jardin exotique et le fort troglodyte de la Roque : accueil sympathique du propriétaire quand nous lui expliquons que nous faisons partie du groupe d’aéronautes qui lui ont permis d’avoir une fin d’après midi de la veille toute en couleurs.
De retour à Fontenille, tous les participants (arrivée de l’Anjou entre autre) de ce rassemblement sont présents et 13 ballons décolleront pour un dernier vol sous le soleil au pied du château de Fayrac à quelques mètres de la Dordogne.
Martine, notre pilote décide de faire un vol avec une pose intermédiaire pour que tout le monde de notre groupe puisse faire 2 vols pendant ce séjour. Après 1h 15 de vol, on atterrit à Cénac. Au cours de ce vol, Martine a démontré toute sa virtuosité de pilote pour la pose intermédiaire. Une apothéose de couleurs dans le ciel du Périgord !
Une dernière soirée avec plus de 100 personnes, avec pour thème Halloween, pour un au revoir (surtout pas un adieu ; il faut absolument que Jojo qui a été ovationné, renouvelle son rassemblement), clôture ce séjour plein de souvenirs.
Seuls les inconditionnels pensent voler demain alors que la météo prévoit pluie et vent.
Martine, surtout, ne nous oublie pas l’année prochaine parce que nous avons fait le plein d’images inoubliables et que nous ne rêvons que d’une chose : y retourner !
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en fanfare. Voila quatre jours très agréables.
